La correspondance bancaire est inévitable, tôt ou tard, on est bien obligé de lui écrire, à notre cher banquier. Toutes les banques ont à peu près le même fonctionnement que ce soit la BNParibas, le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel, la Société Générale, le LCL, la Caisse d'épargne, La Banque Postale ou la Banque Populaire.
Le plus souvent, on lui écrit pour des choses courantes comme demander un virement, renouveler un chéquier, révoquer un prélèvement, demander la fermeture d'un compte après un changement de banque, modifier ses coordonnées, annuler une procuration bancaire ou pour prendre rendez-vous afin obtenir des informations ou faire une demande de crédit par exemple. Mais lorsqu'on rencontre des difficultés financières, les relations avec son banquier peuvent vite devenir conflictuelles. Très souvent, ce sont les services facturés, la régularisation d'un découvert ou un refus de prêt qui sont la cause d'un litige entre un client et sa banque.
La banque est aussi un secteur très encadré par la loi qui s'articule autour de 2 grands principes : le devoir d'information et de conseil et une information contractuelle claire et précise. Tout manquement à ces obligations engagera la responsabilité de l'établissement financier devant les tribunaux.
Ainsi, le conseiller doit s'adresser de manière compréhensible à son client dans des termes qu'il peut comprendre et lui mettre à dispositions toutes les informations contractuelles sur un support durable et facilement accessible. Il est également dans l'obligation de l'informer sur la pertinence de l'offre ou des services qui lui propose, mais aussi sur son opportunité par rapport à ses besoins et sur les éventuels risques encourus. Aussi des organismes comme la Banque de France, l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ou l'Autorité des Marchés Financiers veillent au respect de la réglementation et à la protection des consommateurs selon leurs compétences respectives.
Il est toujours préférable de laisser une trace écrite lorsqu'on communique avec sa banque, même pour des opérations basiques. Nous vous proposons ici des exemples faciles à adapter pour la gestion courante d'un compte ou d'un livret d'épargne :
1 300 000 milliards ! C'est le chiffre astronomique des encours des crédits immobiliers et des crédits à la consommation rien qu'en France. Avec un prêt on est engagé pendant de nombreuses années auprès de sa banque, c'est donc primordial de bien négocier les termes du contrat ou d'optimiser sa gestion :
Les dépassements de l'autorisation de découvert et l'émission d'un chèque sans provision et tous les frais qui en découlent sont les litiges les plus fréquents avec les banques. Pour vous aider pour ces situations délicates, nous avons mis en ligne ces exemples prêts à l'emploi :
Lorsqu'un simple appel à son conseiller ou un rendez-vous ne suffit pas à régler un différend, il est indispensable de formaliser le problème par l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception au directeur de l'agence, puis au médiateur si le conflit venait à perdurer.
Important : nos exemples de lettre ont une valeur pédagogique et ne se substituent pas aux lois et usages en vigueur dans leurs pays de destination. En cas de doute sur vos droits, rapprochez-vous de votre conseiller ou d'une association de consommateurs spécialisée dans le domaine bancaire.
Sur cette page nous avons mis en ligne des modèles de lettre prêts à l'emploi pour vous faire gagner du temps dans la gestion de vos comptes bancaires, de vos crédits immobiliers ou personnels, mais aussi pour régler un litige à l'amiable, faire part de votre mécontentement, régulariser une situation délicate ou créer un dossier de surendettement.
Quel que soit l'objet de votre courrier ou votre passif avec votre conseiller, dans votre lettre vous veillerez toujours à rester cordial et objectif, même dans le cas d'un litige. Si l'objet est important, envoyez votre missive de préférence en lettre recommandée avec accusé de réception, sans oublier de rappeler toutes les informations importantes (numéro client ou de contrat) ou d'y joindre les pièces justificatives nécessaires.